L'installation est définie par cinq vidéos projetées au plafond. Des caches en carton forment le cadre des images au
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Les décors sont une imitation de la nature, un paysage avec des collines. Ce paysage fait par des matériaux doux, admirable, propose au visiteur «l’envie de toucher» la colline faite de mousse ; à l’intérieur le projecteur y est dissimulé, en laissant juste un trou, pour laisser l’image se projeter au plafond. Sur la mousse de la fausse herbe verte, la forme de la colline, était transformée à l’origine de canapé lit seul. sur le sol de l’installation ( qui est une forme de canapé-lit modifié et transformé couvert d’un tapis vert de manière à ressembler à un jardin d’intérieur), découvert les tapie vert aussi,ensemble devenir une jardin de intérieur.
Les visiteurs
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La tête en bas et les pieds en l’air, répondent aux images vidéo. La position du visiteur est sensuelle. C’est un piège : en proposant au visiteur de regarder des images virtuelles il devient acteur de cette installation, une image réelle cette fois-ci.
L’installation d’art propose de plus en plus de relation avec le public, par l’interactivité, le décor ou l’environnement. Parfois, l’installation ressemble à un grand salon où le public est invité à partager.Cette installation est à la fois munie de dispositifs interactifs pour mettre en relation les gestes du public et la vidéo, une expérience pour permettre d’échanger autour de l’intimité et de l’imagination des corps. Elle propose, un ensemble de sensations (le toucher, la vue, l’ouie) par l’ambiance, et a une façon progressive de montrer et de renverser les conventions d’usage. Ce travail questionne par exemple les gestes du quotidien, la dimension sexuelle, la charge sexuelle, comment regarde-t-on et est-on regardé ? Le corps coupé, le corps transformé par numérisation, le corps recomposé comme objet.
Comment représenter une imagination fantastique sexuelle, sous une forme de paysages ?De la première à le cinquième scène, notre regard suit le trajet de la jouissance, de la rencontre de sentiments amoureux ou des événements de la nature, de la naissance au bourgeonnement des fleurs .L’interprétation de l’expérience visuelle dépend de la nature du public, enfant, femme ou homme. Je travaille à partir de l’interprétation de mes rêves et de mes dessins automatiques. Je transforme et essaye de sublimer l’énergie de ma tristesse et de ma déprime. Si les images arrivent à montrer ce que je ressens au public, est-ce de l’érotisme selon la définition de Georges Bataille « l’érotisme comme sentiment de communion » ?
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